Note [15] | |
« Il a beaucoup écrit. » Federicus Pendasius (Federico ou Federico Pendasio, Mantoue 1522-Bologne 1601 ou 1603) a professé la philosophie à Mantoue, Padoue puis Bologne. Appartenant au clergé séculier, il était intervenu dans les débats du concile de Trente (v. note [4], lettre 430), en 1561, où il accompagnait le cardinal de Mantoue, Ercole Gonzaga. Contrairement à Pomponace, cinquante ans avant lui (v. notes [67] du Naudæana 1, et [2] supra), Pendasius défendait l’immortalité de l’âme et l’interprétation chrétienne d’Aristote, en se fondant sur l’analyse critique des commentaires d’Alexandre d’Aphrodisée (v. note [3] du Traité de la Conservation de santé, chapitre ii). Hormis les deux livres cités dans la notule {c} infra, rien de tout ce qu’il a écrit n’a été imprimé, ce qui en fait aujourd’hui un quasi-inconnu : le précieux Scholasticon de Jacob Schmutz m’a procuré l’essentiel de ce que j’ai su trouver à son sujet. Le Naudæana manuscrit de Vienne (v. note [12] de l’Introduction aux ana de Guy Patin) y ajoute néanmoins quelques autres renseignements : « Fredericus Pendasius Mantuanus nobilis Peripateticiis, {a} était un grand personnage qui a été le maître de tous ces grands philosophes qui sont venus depuis lui {b} […] Il a écrit in octo libros Physicorum et de Cœlo. {c} Ce dernier livre est fort rare […] ; mais je pense qu’on a bien imprimé de ses œuvres sous le nom d’autrui, où ses écoliers ont méchamment et impudemment mis leur nom. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Naudæana 4, note 15. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8195&cln=15 (Consulté le 03/12/2024) |