Note [15] |
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Les mécanismes de la maladie que supposait François Rassyne sont aujourd’hui désuets (sans du tout mériter d’être tournés en dérision) ; mais l’observation qu’il relatait fort méticuleusement mène aujourd’hui, sans l’ombre d’une hésitation, au diagnostic de thrombose veineuse iliaque (phlébite inguinale) dans les suites immédiates d’un accouchement (post-partum), compliquée d’embolie (migration du thrombus, alors appelé « tubercule cru », v. note [10], lettre 725) avec infarctus (nécrose) pulmonaire et pleurésie, secondairement surinfectés, provoquant la mort. On admire qu’un humble et obscur médecin de Gisors ait procuré en 1656 une description (princeps, à ma connaissance) aussi magistrale, clinique et anatomique, d’une maladie qui est devenue et demeure un grand classique de la pathologie médicale. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
De François Rassyne, le 27 décembre 1656. Note 15
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