Note [16] | |
Après la mort de ses beaux-parents, Guy Patin rachetait leur propriété à Cormeilles-en-Parisis (v. note [5], lettre 11). Quelques mois après l’acquisition de sa maison de la place du Chevalier du Guet pour 25 à 27 000 livres (v. note [25], lettre 255), cette dépense témoignait de la nouvelle richesse de Patin : l’héritage des Janson sans doute, mais aussi la garantie que son décanat allait sensiblement augmenter ses émoluments (le doyen « a double revenu de tout et cela va quelquefois bien loin », écrivait-il à André Falconet le 4 novembre 1650, veille de son élection). On peut admirer un si bel optimisme au moment où la politique était si orageuse ; mais sans s’empêcher de voir malheureusement dans cette prodigalité immobilière les germes de la ruine qui a transformé les deux dernières années de sa vie en naufrage (v. Comment le mariage et la mort de Robert Patin ont causé la ruine de Guy). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 5 juillet 1651, note 16.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0264&cln=16 (Consulté le 08/12/2024) |