Note [16] | |
« qui a le visage défiguré par un herpès profus ». Herpès (Chomel, 1709) : {a} « Lorsque la matière de l’érysipèle est retenue entre cuir et chair, elle engendre l’herpès, qui n’est autre chose qu’un feu ardent qui se jette à la peau, produisant à même temps quantité de petits bourgeons errants qui la rongent et la dévorent. Il est fait de bile pure, est semblable à des boutons de la grosseur d’un grain de millet, qui vient de la superficie de la peau, que l’on appelle épiderme. L’autre, qui est mélangé, brûle et ulcère tout le cuir, et sitôt que les pustules sont crevées, il s’étend en largeur et en rondeur, avec toute apparence de vouloir pénétrer dans les chairs. » {b} Enfin, l’un et l’autre se glissent et rôdent de tous côtés en faisant un tel circuit que le milieu se trouve guéri, et les environs vont toujours en augmentant. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 26 avril 1658, note 16.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0524&cln=16 (Consulté le 12/09/2024) |