À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 16.
Note [16]

« Les gens de métier peuvent seuls juger des métiers » (v. note [41] du Procès opposant Jean Chartier à Guy Patin en juillet 1653).

Ce que Guy Patin appelait les sornettes et délires de Gabriel Fontaine, en faveur de l’antimoine, ne se lisent guère dans sa Tétrade, mais dans la section iii de sa Medicina antihermetica [Médecine antihermétique] (Lyon, 1657, v. note [9], lettre 467), chapitre vii, Pharmacopææ Dogmaticæ et chymicæ remedia, ad corporis humani salutem titissime conferre [Les remèdes de la pharmacopée dogmatique et chimique sont utiles au salut du corps humain], § 3, An metallica chymice præparata usui sint necessaria [Est-il nécessaire d’employer les substance métalliques chimiquement préparées ?] (pages 205‑207). Fontaine y propose un moyen terme prudent entre les abus des charlatans empiriques et l’interdiction prononcée par la Faculté de médecine de Paris en 1566, estimant que s’il est correctement préparé, pour lui ôter sa toxicité, l’antimoine peut être précieux dans le traitement des fièvres (maladies internes).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 23 mars 1657, note 16.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1111&cln=16

(Consulté le 19/04/2024)

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