Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : xi, note 16.
Note [16]

Paradoxorum medicinæ libri tres, in quibus sane multa a nemine hactenus prodita, Arabum ætatisque nostræ medicorum errata non tantum indicantur, sed et probatissimorum autorum scriptis, firmissimisque rationibus ac argumentis confutantur, D. Leonardo Fuchsio Marchionum Brandenburgensium archiatro, autore. Obiter denique hic Sebastiano Montuo medico Rivoriensi respondetur, eiusque annotatiunculæ, velut omnium frigidissimæ, prorsus exploduntur

[Trois livres de Paradoxes de médecine, où une très grande quantité de faits, que nul n’a encore mis en avant, montre les erreurs des Arabes et des médecins de notre temps, et les réfute aussi par les écrits des auteurs les plus reconnus, et par les raisons et les preuves les plus solides. Par Leonhard Fuchs, {a} archiatre de la Marche de Brandebourg. {b} Chemin faisant, il répond à Sebastianus Montuus, médecin natif de Rieux, {c} et réfute absolument ses petites annotations, qui sont à tenir pour les plus insipides de toutes]. {d}


  1. V. note [5], lettre 123.

  2. V. note [1], lettre latine 320.

  3. Dans une compilation publiée en 1548, Sébastien Monteux (ou Dumont) avait contesté la première édition du livre de Fuchs, parue en 1535 ; Rieux est aujourd’hui Rieux-Minervois dans le département de l’Aude.

  4. Paris, Carola Guillard, veuve de Claudius Chevalonius, 1555, in‑4o.

Le titre du chapitre xlii, livre i, suffit à traduire la pensée de Fuchs :

Theriacam, cuius vix hodie verum extat nomen, eos quos veteres pollicentur effectus nostro seculo non præstare, quod multa huius confectionem constituentia, nedum a pharmacopolis, sed a medicis etiam ignorentur.

[La thériaque, dont le nom n’a presque plus aucune authenticité, ne produit plus aujourd’hui les effets qu’en promettaient les Anciens, parce que les pharmaciens, tout autant que les médecins, ne connaissent plus maints ingrédients qui sont requis pour sa confection]. {a}


  1. Nous voici, hélas, bel et bien revenus au latin dont j’ai déploré la barbarie dans la notule {g}, note [15] supra.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : xi, note 16.

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(Consulté le 07/12/2024)

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