À Charles Spon, le 11 janvier 1650, note 17.
Note [17]

Capital : sa principale occupation.

Si le soutien du Parlement lui manquait dans le procès qu’il avait engagé contre les frondeurs, Condé se savait politiquement perdu. Il avait donc tout fait pour maintenir le premier président (Mme de Motteville, Mémoires, page 321) :

« Les créatures du prince de Condé avaient sollicité tout le Parlement avec une chaleur extraordinaire, n’épargnant ni les promesses, ni les menaces pour lui acquérir quelques voix, ce qui ne leur était pas impossible : car, malgré le pouvoir des frondeurs, le premier président était de ses amis, il pouvait avoir beaucoup de voix dans cette Compagnie. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 11 janvier 1650, note 17.

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(Consulté le 25/04/2024)

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