À André Falconet, le 3 novembre 1651, note 17.
Note [17]

« guettant la faveur des malades par quelque nouveauté, et marchandant nos âmes » ; Pline, Histoire naturelle (livre xxix, chapitre v ; Littré Pli, volume 2, pages 298‑299), critique de Charmis, médecin de Marseille venu à Rome, où il préconisait les bains dans l’eau glacée pour panacée :

Nec dubium est omnes istos famam novitate aliqua aucupantes anima statim nostra negotiari. Hinc illæ circa ægros miseræ sententiarum concertationes, nullo idem censente, ne videatur accessio alterius. hinc illa infelicis monumenti inscriptio : turba se medicorum perisse.

« Il n’est pas douteux que tous ces gens-là, cherchant la vogue par quelque nouveauté, l’achetaient aux dépens de notre vie. De là ces misérables débats au chevet des malades, personne n’accédant à l’avis déjà émis de peur de paraître subordonné à un autre ; de là cette funeste inscription sur un tombeau : Le grand nombre de médecins m’a tué. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 3 novembre 1651, note 17.

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(Consulté le 08/10/2024)

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