À Hugues II de Salins, le 1er février 1657, note 17.
Note [17]

« en raison de l’impureté de cet aliment, visqueux, glutineux et obstruant ; ajoutez que le lait s’y corrompt facilement. Si la variole venait de la menstruation, la variole devrait être constante, parce que la menstruation l’est ; et pourtant Galien a ignoré la variole et ne l’a pas décrite. {a} Si le méconium {b} ne s’évacuait pas dans les premiers jours suivant la naissance, sa putréfaction imprégnerait le lait, qui est un aliment très délicat. »


  1. Contrairement à celle de la vérole (syphilis), l’antiquité de la variole au Proche-Orient est solidement établie (cicatrices observées sur les momies égyptiennes). Son importation en Amérique par les colons a même provoqué la mort d’un très grand nombre d’Indiens.
  2. V. note [10], lettre de Hugues ii de Salins, datée du 16 décembre 1656.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 1er février 1657, note 17.

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(Consulté le 18/04/2024)

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