Note [17] | |
Banni de Cordoue pour irréligion, Averroès mourut à Marrakech en 1198. La fable (un peu modifiée) qui a couru sur les circonstances de son décès vient, selon Bayle, du livre ii, chapitre xxviii, page 151, De plusieurs hommes de lettres anciens et modernes, lesquels moururent misérablement, des Diverses Leçons d’Antoine du Verdier sieur de Vauprivas, {a} etc., suivant celles de Pierre Messie, contenant plusieurs histoires, discours et faits mémorables, recueillis des auteurs grecs, latins et italiens… : {b} « Averroès fut rompu par une roue qu’on lui mit sur l’estomac. » {c} Albert le Grand (v. note [8], lettre 133) a été un des éminents commentateurs d’Aristote au Moyen-Âge, en faisant la critique de ce qu’Averroès avait écrit sur le sujet un siècle avant lui. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑4 (1701), note 17. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8199&cln=17 (Consulté le 12/09/2024) |