Note [18] | |
« a des relents de Lipse, tout en lui étant de beaucoup inférieur ». Ce jugement de Guy Patin a été confirmé par la postérité : seuls les érudits lisent encore Juste Lipse (v. note [8], lettre 36), et presque plus personne ne sait qui a été le P. Théophile Raynaud ; à leur décharge, tous deux ont tout écrit en latin, et faute d’avoir été traduits, leurs ouvrages présentent aujourd’hui fort peu d’attrait. Le déclin du latin a plongé dans un injuste oubli la plus grande partie de la littérature savante des xvie et xviie s.V. note [15] du Grotiana 1, pour le style de Lipse que les puristes jugeaient trop éloigné des canons cicéroniens. Sans égaler la limpidité d’Érasme, son latin est tout de même, à mon humble avis, beaucoup plus facile à comprendre et à traduire que celui du P. Raynaud. Dans son article sur Théophile Raynaud, Bayle (note H) a commenté ce passage de Guy Patin :
Les notes [7], lettre 205, et [5], lettre 308, donnent deux longs échantillons du latin du P. Raynaud, sur lequel je partage plutôt l’avis de Bayle que celui de Patin. Les 20 tomes in‑fo de ses Opera (v. supra note [16], notule {c}) fournissent une ample matière aux linguistes intéressés par la question. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À André Falconet, le 27 avril 1660, note 18.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0605&cln=18 (Consulté le 14/12/2024) |