Note [19] | |
Sir Kenelm Digby (Gayhurst, Buckinghamshire 1603-Londres 1665) avait été nommé en 1623 gentilhomme de la Chambre par le roi Charles ier. En 1628, à la tête d’une escadre équipée à ses propres frais, il était allé combattre avec succès les Algériens et les Vénitiens en guerre avec les Anglais. Venu en France en 1636, il s’y était converti à la religion catholique. Partisan de la cause royale durant la révolution britannique, le Parlement de Londres l’avait fait emprisonner en 1642. Libéré en 1643 sur l’intercession d’Anne d’Autriche, il avait émigré en France où il jouit de l’amitié de Descartes et d’autres savants. Après la Restauration de la royauté (1660), Digby retourna en Angleterre, fut fort en faveur auprès de Charles ii, mais parut peu à la cour et jusqu’à sa mort, se consacra tout entier à ses travaux philosophiques. Guy Patin parlait ici de ses Two treatises in the one of which the nature of bodies, in the other the nature of man’s soul is looked into, in way of discovery of the immortality of reasonable souls [Deux traités où sont examinées, dans le premier, la nature des corps et dans l’autre, la nature de l’âme de l’homme, de manière à découvrir l’immortalité des âmes douées de raison]. {a} Leur traduction est intitulée : Demonstratio immortalitatis animæ rationalis, sive Tractatus duo philosophici, in quorum priori natura et operationes corporum, in posteriori vero, natura animæ rationalis, ad evincendam illius immortalitatem, explicantur. Authore Kenelmo equite Digbæo, Carolo Primo Magnæ Britanniæ regi a secretiori conclavi, et in rebus maritimis administratore præcipuo, etc. Ex Anglico in Latinum versa opera et studio I.L. Præmittitur huic Latinæ editioni Præfatio metaphysica, authore Thoma Anglo ex Albiis Eastsaxonum. Eidemque subnectuntur institutionum peripateticarum libri quinque, cum appendice theologica de origine mundi, eiusdem authoris… Vers 1625, Digby avait épousé Venetia Stanley (1600-1633), dont Vigneul-Marville a étrangement parlé dans ses Mélanges (volume 1, pages 240‑241) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 26 juillet 1650, note 19.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0237&cln=19 (Consulté le 15/10/2024) |