À André Falconet, le 2 décembre 1650, note 19.
Note [19]

« ce que j’ai écrit est écrit, {a} la lettre écrite reste ». {b}


  1. Respondit Pilatus quod scripsi scripsi [Pilate répondit « Ce que j’ai écrit est écrit »] (Évangile de Jean, 19:22).

  2. Verba volant, scripta manent [Les paroles s’envolent, les écrits restent], célèbre adage latin.

Le manuscrit de cette attestation de Guy Patin en faveur de la prescription d’André Falconet a disparu, mais la mention de son brouillon est un argument pour croire que Patin ne rédigeait pas ses correspondances du premier jet : comme il l’a écrit ailleurs et comme en fait foi le Manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe), pour ses lettres latines, il en gardait la trace ; cela explique le peu de ratures (hormis celles des précédents éditeurs) dont on peut s’étonner dans les manuscrits de ses lettres, ainsi que la fidèle mémoire qu’il conservait de ce qu’il y avait dit.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 2 décembre 1650, note 19.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0251&cln=19

(Consulté le 28/03/2024)

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