Note [2] | |
« Ce n’est pas sans gloire que le médecin manie les arts silencieux (j’ai, grand Maro, pris la liberté de t’emprunter ce vers) : École d’Hipocrate tout entière, Patin en personne a réfuté et ridiculisé le plaideur devant la Grand’Chambre ; la cause était ténue, mais la gloire ne le fut pas, quand il remporta la palme sur l’insigne vaurien. » Le premier vers s’inspire de Virgile (surnommé Maro) : Maluit et mutas agitare inglorius artes [Et il a préféré exercer sans gloire les arts silencieux] (Énéide, chant xii, vers 397) ; v. note [4] du Borboniana 7 manuscrit pour une plus longue citation de ce passage que beaucoup de médecins ont reproché à Virgile. Quant aux vers de Nicolas Bourbon, ils ont été imprimés plusieurs fois, notamment à la page 180 (seconde partie, Poemata exposita [Poèmes délaissés]) de ses Opera omnia… [Œuvres complètes…] (Paris, 1654, v. note [22] du Borboniana 1 manuscrit), avec agitat (plus virgilien mais de même sens que tractat), sous le titre de :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 10 février 1644, note 2.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0100&cln=2 (Consulté le 03/10/2024) |