À Claude II Belin, le 24 avril 1647, note 2.
Note [2]

Guy Patin renvoyait Claude ii Belin à cet autre passage de sa sur la sobriété (1647, v. note [6], lettre 143), au début du 4e article :

Vis mento et corpore acutius cernere, vis sapere omnemque stutitiæ mixturam effugere, bibas aquam, Sapientiæ fomitem : nutrit illa, coctionem juvat, vividos facit sensus, acre iudicium, limpidum et studiis aptum ingenium, adeoque ut animantibus, imo et viventibus omnibus, sic ciuslibet ætatis, sexus, et temperamenti hominibus αριστευει.

[Tu veux être plus disposé de corps et d’esprit, tu veux garder raison et échapper à toute immixtion de folie, alors bois de l’eau, c’est l’aliment de la sagesse : elle nourrit, elle aide la digestion, elle vivifie les sens, aiguise le jugement, clarifie l’esprit et le dispose à l’étude, de sorte qu’elle est ce qu’il y a de meilleur pour les animaux, et même pour tous les êtres vivants, y compris pour les humains de quelque âge, sexe ou tempérament que ce soit]. {a}


  1. V. la 2e citation de la note [16], lettre 342, pour la suite de cet article concernant le vin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 24 avril 1647, note 2.

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(Consulté le 10/12/2024)

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