À Charles Spon, le 8 janvier 1649, note 2.
Note [2]

Des Sibylles célébrées tant par l’Antiquité païenne que par les Saints Pères. Discours traitant des noms et du nombre des Sibylles, de leurs conditions, de la forme et matière de leurs vers, des livres qui portent jusqu’aujourd’hui leurs noms, et de la conséquence des suppositions que ces livres contiennent, principalement touchant l’état des hommes bons et mauvais après la mort. Par David Blondel. {a}


  1. Charenton, Vve de L. Perier et N. Perier, 1649, in‑4o de 515 pages.

    V. note [13], lettre 96, pour David Blondel.


Les Anciens ont appelé Sibylles certaines femmes auxquelles ils attribuaient la connaissance de l’avenir et le don de prédire. Ce nom fut d’abord particulier à la prophétesse de Delphes, mais devint ensuite commun à toutes les femmes qui rendaient des oracles. On en compte une dizaine, qui sont toutes désignées par le nom de l’endroit où elles officiaient : persique, libyenne, delphique, cumée, etc. (Fr. Noël).

Le propos de Blondel ne porte qu’assez accessoirement sur les devineresses de l’Antiquité : c’est surtout une critique historique et théologique de l’« écrit prétendu sibyllin » (Oracles sibyllins qui sont une compilation de textes apocryphes, juifs, chrétiens et païens, écrits entre le iie et le vie s., v. note [43] du Grotiana 2), dont il se sert pour réfuter l’existence du purgatoire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 janvier 1649, note 2.

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(Consulté le 15/10/2024)

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