À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 2.
Note [2]

Ancienne capitale du Beaujolais, Beaujeu (Rhône) se situe à mi-chemin entre Mâcon et Roanne.

Guillaume Paradin (Cuiseaux, près de Chalon-sur-Saône vers 1510-Beaujeu 1590), issu d’une famille pauvre, entra dans les ordres et fut chargé de l’éducation du fils de Prévost, lieutenant général au bailliage de Dijon et homme très versé dans l’étude des antiquités. Ce maître lui inculqua le goût des investigations historiques et lui légua bon nombre de pièces intéressantes extraites des archives bourguignonnes. Paradin conquit ensuite l’estime du cardinal Charles de Lorraine et fut présenté au roi Henri ii. Il obtint un canonicat à Beaujeu et y termina ses jours. Il a laissé un bon nombre d’ouvrages historiques trop emprunts de crédulité naïve pour avoir grand intérêt (G.D.U. xixe s.). Son frère Claude (dates inconnues), lui aussi chanoine de Beaujeu, a publié plusieurs livres de généalogie et des Quadrins historiques de la Bible (Lyon, J. de Tournes, 1553, in‑8o), que son frère a traduits en latin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 2.

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(Consulté le 18/04/2024)

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