À André Falconet, le 28 avril 1654, note 2.
Note [2]

Une colique était au sens strict une « maladie fort douloureuse qui se forme dans les intestins par des flatuosités ou par la bile émue et dilatée. Le propre siège de la colique est au boyau nommé côlon. Elle est causée par quelque humeur peccante retenue là par l’obstruction des excréments desséchés et endurcis » (Furetière). Dans ce sens intestinal, tranchée (v. note [2], lettre 267) est un synonyme de colique.

Les principaux types en étaient la colique bilieuse et la colique de miséréré. On étendait déjà au temps de Guy Patin la notion de colique à l’obstruction des voies excrétrices des reins (calices, uretères), en parlant alors de colique néphrétique.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 28 avril 1654, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0347&cln=2

(Consulté le 03/12/2024)

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