À Mgr François de Bosquet, le 28 septembre 1657, note 2.
Note [2]

Fuyant l’Égypte du Pharaon, les Hébreux, menés par Moïse, durent traverser le désert dans la souffrance (Nombres, 11:4‑9) :

« Le ramassis de gens qui s’était mêlé au peuple fut saisi de fringale. Les enfants d’Israël eux-mêmes recommencèrent à pleurer en disant : “ Qui nous donnera de la viande à manger ? Ah ! quel souvenir ! le poisson que nous mangions pour rien en Égypte, les concombres, les melons, les laitues, les oignons et l’ail ! Maintenant nous dépérissons, privés de tout ; nos yeux ne voient plus que de la manne ! ” La manne ressemblait à de la graine de coriandre et avait l’aspect du bdellium. {a} Le peuple s’égaillait pour la récolter ; puis on la broyait à la meule ou on l’écrasait au pilon ; enfin on la faisait cuire dans un pot pour en faire des galettes. Elle avait le goût d’un gâteau à l’huile. Quand la rosée descendait la nuit sur le camp, la manne y tombait aussi. » {b}


  1. V. note [3], lettre 436 (dans la définition de la myrrhe).

  2. V. note [7] de la leçon de Guy Patin sur la manne, pour la relation complémentaire qui est dans l’Exode.


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Mgr François de Bosquet, le 28 septembre 1657, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0494&cln=2

(Consulté le 16/04/2024)

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