À Charles Spon, le 22 mars 1658, note 2.
Note [2]

Fort marrie d’être chassée de France, Christine se payait la tête d’Anne d’Autriche avec cette perfide allusion au siège de Paris en 1649.

Fidèle écho des sentiments de la reine mère, Mme de Motteville a conclu par ces mots le récit qu’elle a laissé de l’assassinat de Monaldeschi à Fontainebleau (Mémoires, page 462) :

« Quand il fut expiré, on prit son corps et on l’emporta enterrer sans bruit. Cette barbare princesse, après une action aussi cruelle que celle-là, demeura dans sa chambre, à rire et à causer, aussi tranquillement que si elle eût fait une chose indifférente ou fort louable. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 mars 1658, note 2.

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(Consulté le 05/12/2024)

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