À André Falconet, le 20 septembre 1669, note 2.
Note [2]

Thaïs était une hétaïre (danseuse professionnelle) athénienne du ive s. av. J.‑C. Ménandre, le poète comique (v. notule {a}, note [46], triade 86 du Borboniana manuscrit), l’aima et donna son nom à l’une de ses pièces. Elle séduisit Alexandre le Grand qui l’emmena en Asie. Le roi conquérant n’aurait, semble-t-il, même pas pu lui refuser, lors d’une orgie, l’incendie de Persépolis. Alexandre mort, Ptolémée le remplaça dans les bras de Thaïs et eut d’elle deux enfants ; devenu satrape d’Égypte, il y emmena son amante (G.D.E.L.).

Il y eut aussi, au ive s. de notre ère une prostituée égyptienne, dénommée Thaïs, qui fut canonisée après avoir reconnu Dieu, s’être séparée de tous ses biens, et emmurée dans un couvent trois ans durant ; mais le contexte conduit plutôt ici à la première de ces deux femmes.

V. note [27], lettre latine 98, pour la Thaïs des Épigrammes de Martial, modèle de la femme débauchée.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 20 septembre 1669, note 2.

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(Consulté le 25/04/2024)

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