À Christiaen Utenbogard, le 22 mars 1657, note 2.
Note [2]

Phillyrée ou phillyréa (Trévoux) :

« arbrisseau qui croît à la hauteur d’un homme, jetant beaucoup de rameaux couverts d’une écorce noirâtre. Ses feuilles sont opposées le long des tiges et des branches, semblables à celles de l’olivier sauvage, mais plus étroites et plus vertes, d’un goût amer. Ses fleurs sont des godets découpés en quatre parties, de couleur blanche herbeuse. Après qu’elles sont passées, il leur succède des baies sphériques, grosses comme celles du myrte, noires quand elles sont mûres, disposées en petites grappes, d’un goût doux, accompagné de quelque amertume. Ces baies renferment sous leur peau une semence qui est aussi sphérique. En latin Phillyrea angustifolia prima. Les feuilles et les baies de la phillyréa sont astringentes ; propres pour les ulcères de la bouche et pour les inflammations de la gorge. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 22 mars 1657, note 2.

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(Consulté le 16/04/2024)

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