Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 21, note 2.
Note [2]

Chomel (1741) a énuméré les vertus médicinales oubliées qu’on attribuait au fraisier :

« Toute la plante est astringente : {a} les fraises sont bonnes aux bilieux, elles éteignent la soif et tempèrent la chaleur du corps. Si on les lave avec du vin, elles ne se corrompent pas dans l’estomac. Le vin qu’on tire des fraises enivre. L’eau distillée sert aux lépreux, fortifie le cœur, purge la poitrine, est bonne à l’épanchement de la bile et rafraîchit le sang ; la dose est trois cuillerées trois fois le jour. La décoction de la racine et de l’herbe provoque l’urine.

Le jus ou le vin que l’on exprime des fraises est très bon pour ôter les rougeurs et petits boutons qui viennent au visage de chaleur de foie, même pour apaiser les rougeurs des yeux, et effacer les boutons et taches de ladrerie. {b} La décoction de la racine et des feuilles de fraise fait un vin qui sert pour faire passer la jaunisse, si on en boit quelque temps au matin ; comme aussi pour provoquer les mois aux femmes, {c} et arrêter les fleurs blanches {d} et flux dysentériques ; si on en prend en forme de gargarisme, il conforte la gencive et les dents, et dissipe les fluxions. »


  1. V. note [30], lettre 222.

  2. Lèpre.

  3. Règles.

  4. Nom vulgaire des leucorrhées, écoulements vaginaux muqueux, naturels ou d’origine infectieuse.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé  2007) : 21, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8151&cln=2

(Consulté le 19/04/2024)

Licence Creative Commons