À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 20.
Note [20]

« On dit qu’on a ruiné le plat pays pour dire la campagne, ce qui n’est point fortifié » (Furetière).

Journal de la Fronde (volume i, fo 512 ro, novembre 1651) :

« Le 18, Son Altesse Royale revint de Limours et peu après, donna audience aux députés de Noyon qui étaient arrivés ici pour lui faire instance de leur obtenir un prompt secours capable de chasser les ennemis qui, s’étant avancés avec les troupes du comte de Tavannes au nombre de quatre mille hommes conduits par le duc de Wurtemberg et le prince de Ligne, ont brûlé le faubourg de cette ville-là et trois ou quatre villages d’alentour, leur avant-garde s’étant ensuite postée avec deux pièces de campagne au bourg de Magny, {a} qui appartient au duc de Chaunes, près de Chauny, {b} où ils brûlent partout où ils passent ; à quoi Son Altesse Royale leur fit réponse qu’elle en écrirait à la cour et ferait ce qu’elle pourrait pour leur soulagement. »


  1. Aujourd’hui Guiscard (Oise), 10 kilomètres au nord de Noyon.

  2. Sur l’Oise, une vingtaine de kilomètres en amont de Noyon.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 20.

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(Consulté le 25/04/2024)

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