À Charles Spon, le 19 janvier 1657, note 20.
Note [20]

On assignait à tour de rôle aux docteurs régents dits du grand banc (v. note [20], lettre 17) la charge de présider les actes de vespérie (v. note [13], lettre 22) de doctorat et de régence, auxquels se soumettaient les licenciés pour devenir docteurs régents (en nombre moyen de six à sept tous les deux ans).

V. note [16], lettre 642, pour la vespérie de Charles de Laval en 1660, où Guy Patin, qui présidait, prononça une vive harangue contre les médicaments nouveaux. Sans doute aussi, en préméditant son coup de longue main, jouait-il ici sur l’autre sens du mot vespérie : « réprimande qu’on fait à quelqu’un ; quand son maître saura cette action, il lui fera une étrange vespérie » (Furetière).

Quoi qu’il en fût, Patin ne dérogea pas à la coutume de ne pas imprimer les harangues de vespérie, si brillantes fussent-elles.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 19 janvier 1657, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0459&cln=20

(Consulté le 25/04/2024)

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