Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (2) : sur la Manne, note 20.
Note [20]

Météore avait le sens restreint de phénomène atmosphérique (Furetière) :

« mixte inconstant, muable, imparfait, qui s’engendre des exhalaisons et vapeurs de la terre élevée dans l’air, comme les pluies, les vents, les neiges, grêles, feux ardents et volants, l’éclair, le tonnerre, la foudre. On y met aussi l’arc-en-ciel, le miel, la manne, la rosée, etc. On a vu des météores en forme de clochers ardents, de lances flamboyantes, de javelots brûlants, de traits de feu volants, de chevrons de feu, de chèvres sautelantes, des étoiles volantes, etc. La génération des météores est merveilleusement expliquée dans un traité exprès qu’en a fait Descartes. Aristote et Gassendi en ont aussi écrit. Il y a des comètes qui sont de simples météores ; d’autres qui sont corps fixes et permanents, qu’on observe dans la région des planètes. Les Grecs les ont nommé meteores, c’est-à-dire “ sublimes ” ou “ haut élevés ” ; les Latins impressiones, parce qu’ils font plusieurs signes et impressions en l’air. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Leçons de Guy Patin au Collège de France (2) : sur la Manne, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8130&cln=20

(Consulté le 19/04/2024)

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