À Charles Spon, le 16 avril 1652, note 21.
Note [21]

Sans doute abusé par la propagande condéenne, Guy Patin doublait l’estimation des pertes subies par les troupes royales à Bléneau ; voici ce qu’en a dit Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome ii, pages 200‑201, avril 1652) :

« Mardi 9, matin à sept heures, le valet du sieur de Maré-Médavy vient à Paris quérir médecin et chirurgien pour son maître blessé au gras de la cuisse. Il a confirmé l’enlèvement des quartiers de Noailles et autres, et la fuite du maréchal d’Hocquincourt, qu’il a augmentée de la survenue de M. le Prince qui avait suivi la victoire et défait deux mille hommes, dont il avait tué quatre ou cinq cents et pris six ou sept cents prisonniers, l’artillerie et le bagage. » {a}


  1. Cela corrobore les 700 prisonniers et 250 tués donnés par le Journal de la Fronde (v. supra note [17]).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1652, note 21.

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(Consulté le 24/04/2024)

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