À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 22.
Note [22]

« et c’est le propre des mélancoliques, qui sont sujets aux palpitations de cœur [v. note [5] de l’observation viii]. Par urètre, nous entendons le conduit de l’urine, que certains sots rattachent et assujettissent sans raison aux arts magiques, quoique ce soit pure dépravation d’une imagination pervertie ».

Dans la thèse de Guy Patin :

Pudendarum partium magis pudendos morbos, pudor hic non sinit adscribere ; vel ipsa urethra, si fascini, sane non est morborum expers : adstitæ glandulæ gonorrhœam fundunt virulentam, ubi tetri virus afflatu inflammantur ; ut ea de causa huic etiam inveteratæ, pulchre medeatur venæ sectio e brachio, quæ luem veneream nunquam excitavit, quidquid garriant imperiti medicelli.

[La pudeur ne permet pas de décrire ici les maladies des parties honteuses qui doivent faire grandement honte ; l’urètre lui-même, si c’est la verge qu’on entend par là, n’est vraiment pas exempt de maladies : quand le souffle d’une humeur néfaste les irrite, les glandes adjacentes répandent la gonorrhée virulente ; {a} de sorte que, pour cette raison, la saignée du bras les soigne de belle façon, même quand elles sont invétérées ; jamais elle n’a excité la maladie vénérienne, quoique dégoisent de petits médecins ignorants].


  1. Chaude-pisse (v. note [14], lettre 514).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 janvier 1644, note 22.

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(Consulté le 26/04/2024)

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