À Hugues II de Salins, le 29 octobre 1658, note 22.
Note [22]

« Il ne faut pas saigner la saphène dans les maladies des reins ».

La grande saphène est la longue veine superficielle, volontiers variqueuse, qui court de la cheville à l’aine, le long de la face interne du membre inférieur. On la saignait au pied, c’est-à-dire à la cheville, derrière la malléole interne (v. note [4] de la Consultation 17).

Réputée abortive, la saignée de la saphène faisait l’objet de débats aussi curieux qu’intéressants, v. note :

  • [62], lettre 219 pour la thèse d’Armand-Jean de Mauvillain (1650) ;

  • [3], lettre latine 102, pour les avis anatomiques et thérapeutiques Jean ii Riolan et de Nicolas Piètre.

Le projet d’un nouveau portrait gravé de Guy Patin (succédant à celui de 1631-1632, v. note [2], lettre latine 231) n’a pas abouti (avant 1670, v. note [2], lettre latine 466).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 29 octobre 1658, note 22.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0544&cln=22

(Consulté le 25/04/2024)

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