« quoiqu’il en ait écrit d’autres en nombre presque infini. »
Les deux ouvrages de Melchior Sebizius mentionnés par Guy Patin étaient :
- Disputatio de Variolis et Morbillis Prima : Continens ονομαστολογιαν : in qua Variolarum et Morbillorum nomina, nominumque rationes traduntur : obiter etiam et pro re nata quædam de Varis, maculis corporis, vocibus exanthematum, ecthymatum et ecphymatum, pustulis item quibusdam aliis adsperguntur…
[Première Thèse sur la Variole et la Rougeole, contenant l’étymologie : où sont expliqués les mots variole et rougeole, et les raisons de leur emploi ; en passant et à l’occasion, sont aussi répandues quelques notions sur les vésicules, sur les macules, qu’on appelle exanthème, ecthyma et ecphyma, {a} sur les pustule et quelques autres éruption cutanées…] ; {b}
Dissertationum de acidulis sectiones duæ : In quarum priore agitur de Acidulis in genere in posteriore vero de Alsatiæ Acidulis in specie : Ita adornatæ, ut etiam aliarum thermarum usui, sive bibantur, sive foris applicentur, plurimum inservire queant…
[Deux sections de thèses sur les eaux acides : la première traite des eaux acides en général ; la seconde, des eaux acides d’Alsace en particulier, préparées de sorte qu’elles soient bien plus utiles que les autres eaux thermales, que ce soit en boisson ou en application externe…] {c}
- Le mot ecthyma (du grec thuein, « faire éruption ») est toujours employé pour désigner une irritation « cutanée qui attaque les follicules sébacés et qui est caractérisée par des pustules larges, arrondies, ordinairement discrètes, à base dure et enflammée, auxquelles succède une croûte plus ou moins épaisse » (Littré DLF) ; mais ecphyma (du grec phuein, « croître ») a disparu de la langue médicale et ne figure pas dans l’Œconomia Hippocratis [Lexique hippocratique] d’Anuce Foës.
- Strasbourg, Johannes Philippus Mülbius, 1642, in‑4o, relié cinq autres thèses sur le même sujet (ibid. et id. 1642).
- Ibid. Wilhelmus Christianus Glaserus, 1627, in‑8o de 713 pages, contenant un total de 32 thèses.
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