Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 5 manuscrit, note 27.
Note [27]

« dans l’édition de Saumur, deuxième partie, page 144, et commence ainsi… »

Poemata omnia [Poèmes complets] de George Buchanan (Saumur, 1621, v. note [25] du Borboniana 2 manuscrit), page indiquée (144) :

Patricio Buchanano Fratri.

Si mihi privato fas indulgere dolori,
Ereptum frater te mihi jure fleam :
Nostra bonis raros cui protulit artibus ætas,
Et nivea morum simplicitate pares.
At si gratandum lætis est rebus amici,
Gratulor immensis quod potiare bonis.
Omnia quippe piæ vitæ et sinceriter actæ
Præmia securus non peritura tenes
.

[À Patrick Buchanan, mon frère.

Mon frère ! quand la bonté divine me ferait la grâce d’ôter la douleur que je ressens, je pleurerais quand même ton trépas. Parmi ceux que notre époque a portés aux belles-lettres, bien peu t’ont égalé dans l’éclatante candeur de tes mœurs. Et s’il faut se féliciter pour les joyeux accomplissements d’un être cher, je te sais gré de nous avoir surpassés par l’immensité de tes bonnes actions. Sois tranquille, tu as en main toutes les impérissables récompenses d’une vie pieuse et loyalement menée].

Dans sa biographie de George Buchanan, D. Macmillan (v. notule {c}, note [25] supra) donne le prénom de deux de ses quatre frères, Alexander et Patrick. Comme George, Patrick Buchanan avait des dispositions pour les lettres, qu’il étudia en sa compagnie à Saint-Andrews ; il le suivit ensuite dans ses voyages académiques, notamment à Coimbra (v. note [61] du Borboniana 2 manuscrit), et mourut jeune.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 5 manuscrit, note 27.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8206&cln=27

(Consulté le 19/04/2024)

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