À Johannes Antonides Vander Linden, le 31 août 1657, note 28.
Note [28]

D’Anton Günther Billich (1598-1640), médecin chimiste antiparacelsiste allemand :

  • Petri Guliel. Fil. Larvenbregii {a} Deliria chymica. In officina Filiæ Temporis et Magistræ Stultorum, excudebat Anton. Gunther. Billich,

    [Les Délires chimiques de Peter Lauremberg, {a} fils de Gulielmus. Anton Günther Billich l’a imprimé dans l’officine de la fille du temps et de la maîtresse des fous] ; {b}

  • Antoni Guntheri Billichi Frisi Archiatri Oldenburgensis Observationum ac Paradoxorum chymiatricorum libri duo : quorum Unus medicamentorum chymicorum praeparationem : Alter eorundem usum succincte perspicueque explicat, {c}

    [Deux livres d’observations et de paradoxes chimiatriques d’Anton Günther Billich, natif d’Oldenbourg, premier médecin de Frise : le premier explique brièvement et clairement la préparation des médicaments chimiques et le second, leur emploi] ; {d}

  • Adsertionum chymicarum Sylloge : opposita Clangoso latratui, et venenatis morsibus Petri Lawrembergii, canis scholastici rabiosi et scabiosi,

    [Recueil d’affirmations chimiques : opposé à l’aboiement criard et aux morsures venimeuses de Peter Lauremberg, chien scolastique enragé et galeux]. {e}


    1. Sic pour Lavrenbergii : écorchement volontaire du nom de Peter Lauremberg (v. note [26], lettre 1023) ; je n’ai pas perçu tout le sens de cet anagramme qui me semble faire référence au mot latin larva, « fantôme ».

    2. Sans lieu, 1625, in‑8o ; le Præloquium ad lectorem [Préambule au lecteur] est daté d’Oldenbourg (Basse-Saxe), sub ipso initio Dierum canicularium 1625 [le tout premier des jours caniculaires (soit le 24 juillet) 1625].

      Le Larvenbregianorum Catalogus [Catalogue des délires laruenbrégiens] en compte 21.

    3. Seul titre de Billich que j’ai trouvé pour correspondre très imparfaitement à l’Exercitium Chymicorum ultimum et supremum [Exercice ultime et suprême des chimistes] que souhaitait Guy Patin.

    4. Leyde, Ioannes Maire, 1631, in‑4o, avec compliment de Hermann Conring à l’auteur :

      Monstrorum domitor, Chemeiæ maxime vindex,
      Antoni, veteris præsidium scholæ.
      Sic igne et calamo pergas occidere monstra.
      Sic referas ægris pharmaca sana polo.
      Cedebat schola prisca novæ, medicina veneno,
      Vidimus Helveticis omnia pasta cibis.
      Omnia restituis. Talem te Delie vates,
      Talem Alcidem secula sera colunt
      .

      [Anton ! toi le dompteur des prodiges, et surtout le vengeur de la chimie et le défenseur de la vieille école, continue à occire les monstres par le feu et par la plume, et du ciel apporte ainsi de sains médicaments aux malades. L’antique université cédait le pas à la nouvelle, et la médecine au poison, nous avons vu toute nourriture réduite aux mets helvètes. {i} Tu remets tout en ordre. Notre temps a tardé à te vénérer tel que tu es : et oracle de Délos, {ii} et Alcide !] {iii}

      1. Ce que j’interprète comme étant les médicaments de Paracelse.

      2. Île consacrée au culte d’Apollon, le dieu guérisseur.

      3. Hercule alexicacus (qui chasse les maux), v. notule {a}, note [2], lettre latine 376.
    5. Oldenbourg, sans nom, 1624, in‑4o.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 31 août 1657, note 28.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1121&cln=28

(Consulté le 25/04/2024)

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