Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-5, note 28.
Note [28]

Lucrèce, La Nature des choses, livre i, vers 641‑644 :

« Car les sots aiment et admirent au plus haut point tout ce qui se cache sous les mots pervertis, et ils établissent pour vrai tout ce qui peut agréablement leur toucher les oreilles, et ce qu’a fardé la grâce d’une sonorité. »

V. note [5], lettre 138, pour la chalandise (clientèle). Une vétille (Furetière) :

  • est au sens propre, « un petit instrument fait de deux branches de cuivre percées en plusieurs endroits, par où passent plusieurs petites broches ou anneaux, qu’on ne peut ouvrir ni fermer sans une grande patience ou adresse, ou sans savoir le secret de cet enlacement » ;

  • mais désigne, au pluriel et au sens figuré, les « vaines occupations de ceux qui s’amusent à des choses légères et inutiles, comme celle de démêler les entrelacements des broches d’une vétille, “ Cet homme est un petit esprit, qui ne s’amuse qu’à la bagatelle et à des vétilles. ” »

Guy Patin a blâmé le phébus (ou galimatias) des littérateurs précieux, en citant Jean-Louis Guez de Balzac, au début de sa lettre du 16 avril 1645 (v. sa note [1]), mais sans ce commentaire ; son ton et sa pertinence me pousseraient néanmoins à le lui attribuer volontiers (sans pour autant être capable de le prouver).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-5, note 28.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8218&cln=28

(Consulté le 19/04/2024)

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