À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 3.
Note [3]

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 257‑258, mai 1650) :

« Mercredi 11 au matin, entre dix et onze heures, fut par un greffier de la Cour lu l’arrêt d’icelle contre le livre in‑fo intitulé Le Ministère du cardinal de Richelieu, contenant l’histoire de ce ministère {a} en un continuel éloge dudit cardinal avec réflexions politiques par chapitres à part. On dit que c’est l’ouvrage du P. Charles de Saint-Paul, général jadis des feuillants et depuis, évêque d’Avranches où il est mort. Il était des Vialart de Paris, {b} parent du Chancelier Séguier, lequel il loue et extolle {c} au chapitre de sa promotion, à la dépréciation du garde des sceaux Châteauneuf dont il parle injurieusement, comme aussi fait-il du président Le Coigneux, du maître des comptes Montigot et autres. Il a donc été condamné à être brûlé par les mains du bourreau, ce qui a été exécuté ce jourd’hui, au bas du grand degré, au pied du mai, {d} avec défenses à tous les imprimeurs de l’imprimer sur peine de la vie. »


  1. V. note [24], lettre 220.

  2. V. note [24], lettre 220.

  3. Exalte.

  4. Arbre que les clercs de la basoche (communauté des clercs du Parlement de Paris) plantaient chaque année dans la cour du Palais.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 mai 1650, note 3.

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(Consulté le 20/04/2024)

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