À Charles Spon, le 6 décembre 1650, note 3.
Note [3]

« mais un peu de poussière jetée en l’air apaise ces terribles combats » (Virgile, Géorgiques, chant iv, vers 86‑87).

Traînant depuis l’étape d’Amboise (3 novembre), la maladie d’Anne d’Autriche ne manquait pas de préoccuper Mazarin : si la reine en mourait, la régence échoirait à Gaston d’Orléans, oncle du roi ; ce prince avait pour trait principal d’être fort influençable et le cardinal ne pouvait pas lui faire entièrement confiance ; sachant que la cupidité et l’avarice étaient deux autres gros défauts de Son Altesse Royale, Mazarin la gâtait de toutes les manières concevables pour éviter de s’en faire un ennemi qui le chasserait impitoyablement si la mort de la régente lui mettait le pouvoir entre les mains.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 6 décembre 1650, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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