À Charles Spon, le 4 décembre 1651, note 3.
Note [3]

Tant de mansuétude paraît excessivement pateline sous la plume de celui qui a tant traîné de gens dans la boue, leur y enfonçant de surcroît la tête avec une intense jubilation : Théophraste Renaudot, Élie Béda des Fougerais, François Guénault, François Vautier, Jean Chartier… pour ne parler que de médecins. Ménager ceux qu’on respecte (ici Jean Fernel malmené par Caspar Hofmann, v. note [26], lettre 277) et assassiner les autres qu’on méprise, voilà bien toute la mécanique de la censure qu’exerçait Guy Patin ; on peut à juste titre l’exécrer en de telles lignes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 décembre 1651, note 3.

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(Consulté le 19/04/2024)

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