À Hugues II de Salins, le 18 février 1658, note 3.
Note [3]

« En principe tous les convalescents d’une maladie aiguë, une fois la fièvre éteinte et après les avoir saigné aussi copieusement et autant de fois qu’on a dû, doivent être purgés de nouveau. De ce qu’on doive le faire avec des médicaments fort vigoureux et brutaux, ou plutôt avec de plus doux qu’on répète souvent, c’est la seconde prescription qui me plaît le plus ; pourtant alors, le médecin doit bien prendre en considération la gravité de la maladie, la vigueur des forces et la constitution présente du corps, ainsi que la nature et le tempérament du malade. Aux grands maux les grands remèdes, si sa robustesse les supportent, particulièrement quand la fièvre et toute la chaleur des viscères sont éteintes. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 18 février 1658, note 3.

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(Consulté le 26/04/2024)

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