À Charles Spon, le 8 novembre 1658, note 3.
Note [3]

André Graindorge (Caen 1616-ibid. 1676), après avoir été reçu docteur en médecine à Montpellier (1639), avait été appelé à Narbonne par l’archevêque, Claude i de Rebé (v. note [2], lettre 416) et resta auprès de lui pendant vingt années, s’occupant de médecine, d’histoire naturelle et de philosophie, en bon adepte d’Épicure et de Gassendi. Revenu à Caen, il exerça des fonctions municipales. Graindorge et Pierre-Daniel Huet (1630-1721), évêque de Soissons (1685) puis d’Avranches, 1692), ont fondé l’Académie royale de physique de Caen en 1662.

Guy Patin mentionnait ici ses In futilem Figuli exercitationem medicam de principiis fœtus, animadversiones [Remontrances contre l’essai médical futile du Potier sur les commencements du fœtus] (Narbonne, 1658, in‑8o) ; dans sa critique de l’ouvrage que Raymond Restaurand (v. note [15], lettre de Charles Spon, le 21 novembre 1656) avait publié en 1657, sous le titre de Figulus, exercitatio medica de principiis fœtus… [Le Potier, essai médical sur les origines du fœtus…] (Orange, E. Rabanus, in‑8o), Graindorge s’appuyait du sentiment d’Aristote pour réfuter celui de Restaurand sur la génération.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 novembre 1658, note 3.

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(Consulté le 09/10/2024)

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