À Charles Spon, le 21 mai 1659, note 3.
Note [3]

Le duc d’Orléans était arrivé à Paris le 15 mai.

Mlle de Montpensier (Mémoires, première partie, volume 3, chapitre xxxiv, page 367)

« On commença à parler de la paix assez hautement ; et toutes les fois que M. le cardinal allait à son logis, on disait que c’était pour y voir Pimentel, qui ne se montrait pourtant point publiquement. Mon père vint à Paris, où il fut dix ou douze jours. Tous les soirs, en revenant de la ville, il venait dans ma chambre et me disait : “ Je suis dans un ennui terrible de me voir ici ; j’ai la dernière impatience de m’en retourner, le monde m’ennuie, je n’y suis plus propre. Si je demeurais ici longtemps, je serais malade de la fatigue que j’y ai. ” Je lui disais que j’avais bien du déplaisir de le voir dans cette humeur et que je souhaiterais qu’il ne bougeât de Paris ; que s’il y demeurait plus longtemps, il n’aurait pas la fatigue des visites, et qu’il savait bien que, de quelque qualité que l’on fût, dès que l’on avait renoncé à tout, comme il avait fait, on ne se pressait plus < de vous chercher >. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 mai 1659, note 3.

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(Consulté le 16/04/2024)

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