À Johann Daniel Horst, le 24 janvier 1665, note 3.
Note [3]

En français dans le manuscrit, mais avec une orthographe différente de ma transcription : « si le Seau eut tenu », ce qui ne correspond à aucune expression que j’aie trouvée prenant « seau » dans le sens de récipient ; mais la majuscule et le contexte m’ont fait opter pour « sceau », avec la bénédiction de Richelet qui atteste les deux orthographes, « seau » et « sceau ».

Le sceau ou scel est la « marque faite sur un instrument public marqué aux armes du prince, de l’État, du seigneur ou du magistrat, dont l’empreinte sert à rendre un acte authentique et exécutoire ». C’est aussi « le temps et le lieu où on scelle : il y aura sceau demain à Versailles chez Monseigneur le Chancelier ; on a publié ce règlement, le sceau tenant » (Furetière). « Tenir le sceau » a donc le sens d’enregistrer une décision royale.

V. note [2], lettre latine 354, pour le privilège dont le libraire Johann Beyer avait besoin à Francfort pour rééditer les Observations médicales de Johann Schenck. Louis Longuet, sieur de Vernouillet, grand audiencier (grand officier de la chancellerie) de France, devait y apposer le sceau royal.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 24 janvier 1665, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1369&cln=3

(Consulté le 25/04/2024)

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