À Philipp Jakob Sachs von Lewenhaimb, le 10 février 1666, note 3.
Note [3]

« jusqu’à ce que vienne Élie qui nous dévoilera la vérité » : v. note [4], lettre latine 45, pour le prophète Élie qui remettra tout en ordre dans l’Évangile de Matthieu.

Le grec qui précède, « je m’abstiens d’en juger et ne décide rien », vient de Sextus Empiricus (v. note [12], lettre latine 5).

Les doutes de Guy Patin sur le circuit du sang (point de départ, ramifications et point d’arrivée) auraient été légitimes si (comme Jean-Baptiste dans l’Évangile) Élie n’était pas déjà venu depuis quatre ans. Il est difficilement concevable qu’un dévoreur de livres tel qu’était Patin n’ait pas lu la lettre de Marcello Malpighi, imprimée en 1661, dont Thomas Bartholin lui avait envoyé un exemplaire en 1663 : en révélant les capillaires sanguins, qui font communiquer les artères avec les veines, elle levait toutes les objections raisonnables contre la réalité anatomique et physiologique de la circulation harveyenne (v. note [19] de Thomas Diafoirus et sa thèse, où, en décembre 1670, Patin allait être un des tout derniers à prendre parti contre William Harvey).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Philipp Jakob Sachs von Lewenhaimb, le 10 février 1666, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1424&cln=3

(Consulté le 25/04/2024)

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