À Johann Georg Volckamer, le 26 août 1666, note 3.
Note [3]

V. notes [8], lettre 916, pour la paix de Breda, qui ne fut signée que le 31 juillet 1667, et [6], lettre 863, pour Otto Wilhelm, comte de Königsmarck, ambassadeur de Suède en France depuis le printemps 1666.

Dans ses Mémoires (tome 2, page 235, année 1668), Louis xiv a décrit les embûches qu’il a dû déjouer pour conclure la paix entre les Anglais, les Hollandais et les Français :

« Aussi la Maison d’Autriche, ne pouvant plus s’imaginer d’autre expédient pour la rompre, me fit proposer la médiation de l’empereur, prétendant que dans le détail des articles qui restaient encore à digérer, {a} ses agents trouveraient peut-être moyen d’exciter quelque nouvelle contestation. Mais comme le motif de cette proposition n’était pas difficile à pénétrer, je ne manquai pas de prétexte pour m’en défendre, disant que les Suédois avaient déjà été reçus pour médiateurs, tant par moi que par les autres parties qui avaient intérêt dans ce traité, et qu’après que les choses avaient été portées par leur entremise au point où elles étaient alors, il n’était pas juste de leur donner un associé qui partageât avec eux la gloire du succès. À quoi le résident de l’empereur ne manqua pas de repartir ; {b} mais je sortis de cette conversation en rejetant toujours ses offres avec toutes les honnêtetés possibles. »


  1. « Mettre par ordre, en bon état » (Furetière).

  2. Répliquer. Probablement s’agissait-il de l’audience que le roi avait accordée au baron Johann Franz von Wicka, envoyé de l’empereur, le 4 mars 1667 à Saint-Germain (Levantal).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Georg Volckamer, le 26 août 1666, note 3.

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(Consulté le 19/04/2024)

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