À Philippus Matthæus, le 24 octobre 1668, note 3.
Note [3]

« Docteur en médecine de Paris et professeur royal » ; comme pour dire : « Je ne sais pas dire non, mon très cher professeur de Franeker, mais sachez du moins à qui vous avez affaire ! »

La requête d’affection mutuelle qui clôt la lettre fait sourire, en même temps qu’elle nuance le sens du mot amor [amour, affection] que Guy Patin utilisait si souvent dans ses lettres latines (comme faisaient bien d’autres épistoliers) : le verbe amare a le double sens d’« être amoureux » et de « bien aimer » ou de « ne point haïr ».

Là s’arrête tout ce qui nous reste de la correspondance entre Patin et Matthæus (dont il semblait même ignorer jusqu’au prénom, si on en juge sur sa suscription).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Philippus Matthæus, le 24 octobre 1668, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1490&cln=3

(Consulté le 24/04/2024)

Licence Creative Commons