À Simon II Paulli, le 26 février 1669, note 3.
Note [3]

Très doué pour les lettres (versification en allemand, en latin, en grec et en hébreu), Georg Franck (Georgius Francus, Naumburg, Saxe 1643-Copenhague 1704) avait obtenu son doctorat en médecine à Strasbourg en 1666. Il n’avait alors publié que ses deux thèses disputées dans cette université : de Colica [sur la Colique], en 1665, sous la présidence de Johann Albrecht Sebizius (v. note [8], lettre latine 100) ; et de Pleuritide [sur la Pleurésie], en 1666. La suite de sa carrière fut fort brillante : succession de Johann Caspar Fausius dans la chaire de médecine d’Heidelberg en 1671, en même temps que premier médecin de l’électeur palatin, Karl Ludwig von Wittelsbach ; premier professeur de médecine à Wittemberg en 1689 ; créé comte palatin par l’empereur Léopold en 1692 avec la particule von Franckenau ; et enfin, premier médecin du roi Christian v de Danemark en 1694. Franck a publié plusieurs ouvrages de médecine et de botanique, tous parus après la mort de Guy Patin (1672).

Patin n’a pas dit la nature de la dette qu’il avait envers Franck, pour laquelle il priait Johann Rudolf Dinckel (docteur en médecine de Strasbourg en 1665) d’être sa caution (spondere), mais cela avait sans doute une relation avec son cher fils Carolus, alors en chemin pour l’Allemagne, car il s’est souvenu de Franck dans son Autobiographie (v. sa note [38]).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Simon II Paulli, le 26 février 1669, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1500&cln=3

(Consulté le 19/04/2024)

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