Note [3] | |
« et des puissantes herbes de Phébus » (Virgile, v. note [2], lettre latine 22). V. note [4], lettre 663, pour Machaon Asclépiadès (fils du dieu Esculape, métaphore du médecin, v. note [5], lettre 551). V. note [12], lettre 8, pour l’hydropisie sèche (hydrops siccum), caractérisée par une rétention de vents, sans surabondance d’humeurs. Jean Fernel l’a décrite (sans la nommer) dans le chapitre xix, Les signes des vents (pages 143‑144), livre deuxième de sa Pathologie (traduction française, Paris, 1655, v. note [1], lettre 36) :
L’hydropisie sèche dont Guy Patin menaçait la noble dame ne nous renseigne guère sur le diagnostic moderne de son mal. Tout ce qu’on peut en dire est qu’elle digérait mal et qu’on pouvait craindre une « crise de foie », comme dit aujourd’hui la langue populaire. Toutefois, en agitant le spectre d’une « fièvre continue, mortelle en l’espace de quelques jours » (febris assidua, paucorum dierum spatio lethalis), Patin redoutait bien pire qu’une simple indigestion traînante. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Consultations et mémorandums (ms BIU Santé 2007) : 18, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8148&cln=3 (Consulté le 03/10/2024) |