Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii, note 3.
Note [3]

V. notes :

  • [7], lettre 54, pour le tetragonum d’Hippocrate et son lien douteux avec l’antimoine ;

  • [11], lettre latine 38, pour le passage de Galien sur l’antimoine (Stimmi).

Pour le chapitre lix, De l’Antimoine, livre v des huit livres de la Matière médicale de Dioscoride, comme pour les autres mentions de cet ouvrage dans la présente observation, j’ai recouru à la traduction française avec les commentaires de Matthiole (Lyon, 1579, v. note [42], lettre 332). Dioscoride considérait en effet l’antimoine comme un pur remède externe (page 740, lignes 3‑10) :

« Il a vertu de restreindre, étouper {a} les conduits du corps, de refroidir les excroissances de chair, cicatriser et mondifier les ulcères et ordures des yeux ; il arrête le sang coulant des pannicules du cerveau. {b} En somme, il a les mêmes propriétés que le plomb brûlé. Particulièrement, il empêche que les brûlures de feu ne s’élèvent en vessies, {c} mis dessus avec graisse fraîche ; avec cire et peu de céruse {d} < il > cicatrise les exulcérations qui ont croûte. »


  1. Boucher.

  2. Méninges.

  3. Phlyctènes (cloques).

  4. Blanc d’Espagne (carbonate de plomb).

Pline l’Ancien a décrit les mêmes emplois de l’antimoine au chapitre xxxiv, livre xxxiii de l’Histoire naturelle (Littré Pli, volume 2, page 416).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : ii, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8155&cln=3

(Consulté le 19/04/2024)

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