À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 31.
Note [31]

« comme les autres hommes, il a ses défauts ; celui qui les hait, hait les hommes eux-mêmes. Plus une autre fois. »

Guy Patin a emprunté son latin à Melchior Adam (v. note [2], lettre de Charles Spon datée du 15 janvier 1658), dans sa Vie de Johann Crato von Crafftheim, {a} qui est dans ses Vitæ Germanorum Medicorum… [Vies des médecins allemands…] (Heidelberg, 1620, page 276) :

Verum Cratonem hic angelum aut deum fuisse non dicimus : hoc dicimus, eum more aliorum hominum suos habuisse nævos ; quos qui odit, homines ipsos odit ; ut habet Plinii iunioris apprime ad vitam necessarium dictum.

[Mais nous ne disons pas que Craton a été un ange ou un dieu, nous disons que, comme les autres hommes, il a eu ses défauts ; celui qui les hait, hait les hommes eux-mêmes, comme l’énonce fort bien le dicton de Pline le Jeune, qui est indispensable pour comprendre la vie]. {b}


  1. V. note [2], lettre 845.

  2. Qui vitia odit, homines odit [Qui hait les imperfection, hait les hommes] (Lettres, livre viii, épître xxii).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 novembre 1651, note 31.

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(Consulté le 25/04/2024)

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