Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Naudæana 2, note 32.
Note [32]

V. note [11], lettre 18, pour Charles ier de Gonzague, duc de Nevers, né en 1580. Le Discours de ce qui s’est passé au voyage de monseigneur le duc de Nevers et principalement au siège de Bude en Hongrie, au mois d’octobre 1602 (Lyon, J. Pillehotte, 1603, in‑8o, pages 5‑7) raconte les circonstances de son entrevue avec Joseph Scaliger :

« Monseigneur le duc de Nevers, voyant, grâces à Dieu, la France en paix de toutes parts, le service du roi et le repos de ses sujets bien établi, particulièrement en la province de Champagne où il commande, pour ne pas tomber en oisiveté des armes, ennemie des grands courages, ains {a} rechercher de la gloire digne du sien et de son âge, se propose, avec la permission de Sa Majesté, partant de Paris le 15e de mars dernier, de se trouver, cette année 1602, en l’armée chrétienne ; et pour en gagner la saison, qui n’était lors assez avancée, {b} se résout d’aller enrichir ses yeux et son esprit de la vue des pays étrangers du côté de Septentrion, pour les ajouter à l’Italie et à ceux qu’il avait déjà vus. […] {c} De là vient à Leyde, et y reconnaît le docte Scaliger de notre France. » {d}


  1. mais.

  2. Pour passer le temps en attendant d’arriver en Hongrie : les troupes impériales ne devaient assiéger Bude (Buda, alors capitale de la Hongrie, aujourd’hui réunie à Pest), occupée par les Turcs, qu’en octobre 1602.

  3. Le duc visita d’abord la Flandre puis l’Angleterre, avant de passer en Hollande. Blessé durant la bataille de Buda, il dut rentrer en France.

  4. Jacques Gillot (v. note [22] du Borboniana 3 manuscrit) en a dit un mot dans sa lettre, datée de Paris le 15 février 1603, à Joseph Scaliger, à Leyde, en a dit un mot (Correspondence, tome 4, page 580) :

    « Monsieur de Nevers est de retour de ce grand voyage, auquel, entre les choses mémorables, il est marqué qu’il voulut vous voir pour votre grande réputation, par le discours de son voyage, fort bref, qui a été imprimé ici. »

V. notes :

  • [13] supra pour le Scaliger hypobolimæus [Scaliger le faussaire] de Caspar Scioppius (Mayence, 1607) ;

  • [13], lettre 86, pour l’érudit Nicolas Rigault, qui a correspondu avec Joseph Scaliger ;

  • [11], lettre 51, pour Claude i de Saumaise.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Naudæana 2, note 32.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8193&cln=32

(Consulté le 16/04/2024)

Licence Creative Commons