Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Grotiana 1, note 32.
Note [32]

« qui a eu beaucoup de défenseurs ».

Le livre en néerlandais {a} de Dirck Volkertszoon Coornhert (Theodorus Volchardus Coornhertius, Koornhert, Coronhert ou Guerenhert ; Amsterdam 1522-Gouda 1590), éminent érudit hollandais catholique (philosophe, théologien, juriste, politique, dessinateur, etc.), secrétaire de la ville de Haarlem, a été traduit et augmenté en latin par ses héritiers :

Defensio processus de non occidendis hæreticis, contra tria capita libri 4. Politicorum I. Lipsii. Ejusque libri Adversus Dialogistam confutatio. Sub extremum mortis fatum per suæ Patriæ libertatis studiossimum Theodorum Volchardum Coornhert conscripta.

[Défense du progrès qui consiste à ne pas tuer les hérétiques, contre trois chapitres du 4e livre des Politiques de Juste Lipse. {b} Et la Réfutation de son livre Contre un Interlocuteur. {c} Écrite juste avant sa mort par Theodorus Volchardus Coornhert, qui était très attaché à la liberté de sa patrie]. {d}


  1. Proces vant ketterdoden ende dwang der Conscientien. Tusschen Iustum Lipsium, Schijver van de Politien Anno 1589. daar vooiende Dirick Coornhert darr teghen spiekende. Het eerste deel Politijck

    [Le Progrès qui consiste à mettre à mort les hérétiques et à forcer les consciences. Entre Juste Lipse, auteur des Politiques en 1589, et Dirick Coornhert, qui sont en désaccord. La première partie des Politiques]. {i}

    1. Gouda, Jaspar Tournap, 1590, in‑8o en deux parties de 338 et 71 pages ; je ne garantis ni la transcription du titre (imprimé en lettres gothiques), ni sa traduction.

    2. Leyde, 1589, pour la première de nombreuses éditons, v. note [22], lettre 177.

    3. Iusti Lipsii Adversus Dialogistam Liber de una Religione. In quo tria Capita libri quati Politicorum explicantur.

      [Livre de Juste Lipse contre un Interlocuteur au sujet de la Religion unique. Où sont expliqués trois chapitres du quatrième livre des Politiques]. {i}

      1. Leyde, Franciscus Raphelengius, 1590, in‑4o de 62 pages : riposte de Lipse à Cornhert, son « interlocuteur » (ou antagoniste) néerlandais.
    4. Gouda, Petrus Simo Kies, 1591, in‑8o de 235 pages ; avec cette citation en exergue du titre :

      Isaiæ x. Væ qui decreta statuunt iniqua scribendaque dictant facinorosa, ad tenuium evertendas caussas

      [Malheur à ceux qui rendent des décrets iniques, et à ceux qui écrivent des arrêts injustes (Isaïe, 10:1)].

      Coornhert y débat sous la forme d’un dialogue imaginaire avec Lipse.


    Sur cette controverse, v. infra note [33] et la note C de Bayle sur Théodore Koornhert, qui explique aussi son opposition à toutes les formes de la religion chrétienne (qu’il jugeait corrompues), autre que la fidélité aux préceptes des Saintes Écritures (ce qui lui valut de graves déboires, et fait de lui un précurseur du spinozisme).

    V. notes [7], lettre 441, pour Pierre Jeannin, président au parlement de Dijon, et [17] et [18] du Grotiana 2 pour d’autres propos de Grotius sur Coornhert.

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    Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
    Grotiana 1, note 32.

    Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8200&cln=32

    (Consulté le 12/12/2024)

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