Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 32.
Note [32]

En 1558, à la mort de Jean Fernel, le très opulent premier médecin du roi Henri ii, le marc d’or (8 onces ou 227 grammes) valait 172 livres tournois (℔) ; en 1636 (au moment où le Borboniana a été recueilli), il était coté à 384 ℔ (Mémoire sur la variation de la livre tournois depuis le règne de saint Louis jusqu’à l’établissement de la monnaie décimale, par M. Natlys de Wailly, Paris, Imprimerie impériale, 1857, in‑4o, pages 78‑80) : soit une dévaluation de 55 pour cent de la ℔.

Un écu (égal à 3 ℔) de 1558 équivalait à 2,23 écus de 1636, et ce quel que fût le nombre de sols (50 ou 60) qui le composait. En supposant que la valeur marchande de l’once d’or n’avait pas changé, les 25 000 demi-écus (37 500 ℔) de Fernel valaient donc 55 813 demi-écus (83 721 ℔) du Borboniana ; et ce qu’on y lit ici était donc une complète bévue monétaire.

V. note [29] du Faux Patiniana II‑3, pour une surenchère de Pierre Bayle (30 000 écus) sur la somme qu’on trouva dans le cabinet de Fernel après sa mort.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Bornoniana 4 manuscrit, note 32.

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(Consulté le 04/10/2024)

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